Horaires
Du lundi au vendredi
De 9 h à 12h30
et de 13h30 à 17h30
Contact
07-64-24-37-46
contact@seniors-en-tete.fr
Seniors en Tête est adhérent à la coopérative Hexa Coop permettant à ses clients particuliers et professionnels et bénéficier d'un crédit d'impôt sur les prestations éligibles au statut des services à la personne.
La ville de Cormeilles en parisis parle de Seniors en tête
Pour lire l'article : Cliquez ici
BLOG
Seniors en tête
07.64.24.37.46
contact@seniors-en-tete.fr
Site créé par Eloïse Lignereux - Seniors en tête est une marque déposée
Retrouvez les derniers articles de blog et découvrez tous les conseils, astuces et stratégies pour permettre le maintien à domicile aussi longtemps que possible et dans les meilleures conditions.
15/11/2020
Vous êtes-vous déjà retrouvé à vous demander s’il fallait « placer » votre proche, votre parent âgé en « maison de retraite » ou en « institution » ? Ou s’il fallait envisager sa vie à domicile, mais autrement ?
Proche, personne âgée, aidant, perte d’autonomie, EHPAD, dépendance…
Autant de termes auxquels il est nécessaire de s’habituer quand nos proches, souvent nos parents, vieillissent.
Vous êtes-vous déjà retrouvé à vous demander s’il fallait « placer » votre proche, votre parent âgé en « maison de retraite » ou en « institution » ? Ou s’il fallait envisager sa vie à domicile, mais autrement ?
Comment éviter les difficultés liées au degré de dépendance de nos aînés ?
Comment savoir si la perte d’autonomie impose une entrée en EHPAD ?,
Et s’il n’est pas dépendant, c’est-à-dire, s’il n’a pas besoin de l’aide d’un tiers pour tous les actes de la vie courante, comment peut-il vivre à domicile sans avoir peur qu’il lui arrive quelque chose ?
Toutes ces questions commencent à vous envahir à l’aube du grand-âge de vos aînés, et c’est normal.
Sachez qu’il existe des alternatives pour vous donner un moment de répit et que la prise en charge des personnes âgées dépendantes de votre entourage ne dépend pas que de vous.
Voici quelques explications pour vous accompagner dans cette réflexion délicate :
1. Quelques rappels de définitions (aidant, EHPAD, maison de retraite)
2. Anticiper une entrée en EHPAD
3. Les conséquences d’une entrée en EHPAD non préparée
4. Les alternatives à l’EHPAD
5. Le maintien à domicile
Définitions :
EHPAD : Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes. L’EHPAD est médicalisé et en mesure dispenser des soins spécifiques aux personnes âgées dépendantes jusqu’au GIR 1.
Maison de retraite : A l’inverse de l’EHPAD, la maison de retraite est non médicalisée. Au fil des années, la maison de retraite est devenue un terme générique utilisé pour désigner l’ensemble des structures adaptées aux personnes âgées non dépendantes, sans besoin d’une prise en charge médicale.
Aidant familial : Définition d’un proche aidant selon la Charte Européenne de L’aidant : Un aidant familial est : « La personne non professionnelle qui vient en aide à titre principal, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de son entourage, pour les activités de la vie quotidienne. »
Personnes âgée fragilisée / en perte d’autonomie : rencontre des difficultés pour effectuer par elle-même certains actes de la vie courante.
Personnes âgée dépendante : A besoin de l’aide d’un tiers pour réaliser tous les actes de la vie quotidienne.
GIR : Groupe Iso-Ressource. Il permet de calculer le niveau de perte d’autonomie d’une personne âgée. Le GIR 1 est le degré de dépendance le plus fort et le GIR 6 le plus faible.
Anticiper une entrée en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)
Le meilleur accompagnement que vous pourrez offrir à vos proches âgés, c’est l’anticipation.
Prévoir l’avenir, même si cela vous semble difficile, avoir un plan B, même si votre proche n’est pas une personne dépendante, est un moyen de l’aider à bien vieillir.
Pourquoi ?
Voici une situation récurrente dans laquelle vous vous reconnaîtrez peut-être : votre proche a chuté et a été hospitalisé.
Il faut savoir que 30 % des plus de 65 ans vivant à domicile sont victimes d’une chute tous les ans, avec un impact sur la mortalité. Les chutes sont donc très courantes et peuvent faire basculer tout un équilibre.
L’hôpital vous informe qu’il ne pourra pas garder votre proche en convalescence, donc, que vous devez trouver une solution d’urgence.
Comment faire ? Rien n’est prévu, vous n’avez pas le temps, vous habitez loin, personne ne peut vous donner de l’aide et pour couronner le tout, c’est un jour férié !
L’une des erreurs principales est de prendre une décision dans l’urgence.
L’urgence, est toujours mauvaise conseillère. Il ne faut jamais oublier que l’état de santé d’un senior peut se dégrader rapidement.
Si vous n’avez rien anticipé ni organisé, vous risquez de vous mettre en grande difficulté, ainsi que votre proche, et faire des choix par défaut qui ne raviront personne.
Faire le choix d’une entrée en EHPAD est tout sauf un choix à faire dans l’urgence, sans préparation, et sans connaitre les alternatives car il peut être lourd de conséquences pour la personne âgée et pour ses proches.
Une admission en EHPAD n’est pas sans conséquences.
Plus l’âge avance, plus les habitudes sont ancrées et les changements mal acceptés.
Le syndrome de glissement peut être une conséquence grave d’une entrée en EHPAD non ou mal préparée et vécue comme un abandon par les seniors.
Ce syndrome se caractérise par une dégradation de l’état de la personne âgée, provoquant une sensation de « glissement » progressif. Celle-ci se laisse aller et perd goût à la vie, refuse d’effectuer les actes essentiels pour sa santé et son confort (manger, boire, se laver…) alors même qu’il en est capable.
Ce syndrome peut naître à la suite d’un choc psychologique, comme par exemple le décès d’un conjoint, ou encore, une entrée en EHPAD, non choisie ou mal préparée.
Ce n’est pas pour rien qu’aux Pays-Bas des EHPAD ont fait le choix de recréer l’univers domestique du senior pour éviter les changements d’environnement brutaux, atténuer le sentiment d’abandon et améliorer la qualité de vie.
Les aidants, c’est vous, qui lisez probablement cet article parce que vous avez besoin :
• D’aides techniques pour gérer la vieillesse qui s’installe chez vos plus proches,
• De conseils pour maintenir son autonomie sereinement,
• Ou encore pour rompre l’isolement qu’engendre cette situation.
Si vous pensez devoir organiser une prise en charge plus adaptée pour une personne âgée en perte d’autonomie, posez-vous ces trois questions avant :
1- Est-que mon proche est d’accord pour aller en EHPAD ?
2- Est-ce que je connais les solutions alternatives ?
3- Est-ce que j’ai donné toutes les chances au maintien à domicile ?
Voici les réponses en détail.
1- Est-ce que mon proche est d’accord pour aller en EHPAD ?
Dans l’imaginaire collectif, beaucoup de personnes pensent que si un proche est vraiment dépendant, « il le mettra en EHPAD ». C’est une fausse croyance ! Ce n’est évidemment pas si simple.
Personne ne peut obliger une personne âgée à entrer en EHPAD contre sa volonté.
Encore moins, si aucune mesure de protection juridique n’a été faite en amont venant confirmer la mise en danger. Le médecin traitant n’aura que peu de pouvoir dans cette situation.
C’est comme cela que de nombreuses familles (et de professionnels, comme moi…), se retrouvent à prendre en charge des seniors ayant une forte perte d’autonomie (souvent des troubles de la mémoire avérés), refusant toute entrée en EHPAD et se mettant en danger à domicile.
L’une des seules solutions dans ce cas (en parallèle de démarches juridiques, très longues) : la patience et la persuasion pour amener progressivement la personne âgée à accepter une admission en EHPAD. C’est souvent un long parcours du combattant.
Pour le bien de tous (senior, famille, professionnels…), une entrée en EHPAD se discute, se prépare, s’organise en amont d’une perte d’autonomie conséquente, même si l’entrée se fait plusieurs semaines, mois, ou années après.
La personne âgée a besoin de cheminer avec cette idée, car elle marque un tournant important dans sa vie.
Le mieux est créer toutes les conditions nécessaires pour que cette décision soit plus facilement acceptée le moment venu.
Pour cela, vous pouvez par exemple :
• En discuter le plus tôt possible,
• Prendre le temps de la rassurer
• Visiter des EHPAD ensemble, pour la familiariser avec l’environnement.
2- Est-ce que je connais les solutions alternatives à l’EHPAD ?
Lorsqu’on échange avec les familles et les seniors, on constate qu’ils connaissent principalement les EHPAD et rarement les solutions d’hébergement alternatif.
L’EHPAD est une solution, et certains seniors font le choix d’y entrer de leur propre initiative, mais il faut l’admettre, il s’agit le plus souvent d’un choix par défaut.
Les différents scandales liés aux conditions de vie des résidents en EHPAD et les conditions de travail des salariés, ont écorné leur image à plusieurs reprises.
De plus, le financement de ces établissements par les familles est parfois impossible à assumer.
Heureusement, d’autres solutions existent :
• Les résidences autonomie,
• L’habitat partagé
• L’accueil familial.
L’hébergement des personnes âgées est en constante évolution et de nouvelles solutions novatrices voient le jour.
Renseignez-vous, afin de trouver la solution qui correspond le plus aux besoins de à votre proche.
3- Est-ce que j’ai donné toutes les chances au maintien à domicile ?
Le souhait de la très grande majorité des seniors est de rester « à la maison », vivre à domicile. Encore une fois, tout dépendra du degré de dépendance de la personne âgée.
Permettre à la personne de garder ses habitudes, ses souvenirs ou encore son entourage, est une réelle volonté très souvent partagée par les familles.
Favoriser le maintien à domicile, c’est peut-être votre souhait et celui de votre proche.
Par manque d’informations, de conseils, de soutien et/ou par manque de temps et/ou d’énergie, les solutions de soutien à domicile sont pourtant peu exploitées ou mal optimisées.
A tort, nous pensons que seule la mise en place d’un service d’aide à domicile pour un brin de ménage par une aide-ménagère, ou encore un portage de repas à domicile, suffira à notre proche pour qu’il puisse vieillir à domicile.
C’est malheureusement faux, et beaucoup de familles envisagent alors une entrée en EHPAD en cas d’échec de ces quelques actions, car ils n’ont pas connaissance des autres solutions.
Le maintien à domicile est bien plus complexe et n’est pas aussi réducteur.
Les services à domicile comme par exemple les (Service d’aide à domicile (SSAD), soins infirmiers, téléassistance…) sont variés et nombreux mais doivent être organisés et coordonnés.
Le maintien à domicile se pense de façon globale, s’organise, s'anticipe, s’évalue, se réajuste pour espérer durer mais il est POSSIBLE et REALISABLE !
Si vraiment le maintien à domicile n’est plus possible, ou que toutes les solutions alternatives envisagées ont atteint leurs limites, l’EHPAD est alors la solution à privilégier en l’anticipant TOUJOURS.
CONCLUSION
Le vieillissement de votre proche, s’il est inéluctable, n’est pas insurmontable. Il peut se prendre en charge en gardant à l’esprit que la prévention, l’organisation et l’anticipation vous éviteront bien des déconvenues.
Le maintien à domicile et/ou des solutions alternatives à l’hébergement sont à privilégier pour préserver l’autonomie des personnes âgées.
Enfin, des professionnels peuvent vous aider dans cette délicate décision.
Seniors en tête, entreprise spécialisée dans la prévention de la dépendance et l’accompagnement des seniors fragilisés, accompagne ainsi les aidants familiaux qui sont tout, sauf des soignants.
Les proches aidants notamment en activité professionnelle n’ont souvent ni le temps, ni l’énergie, pour concrétiser toutes les actions nécessaires au maintien à domicile.
Seniors en tête se charge de tout de A à Z.
Il s’agit d’un service spécialement conçu pour aider les aidants en activité professionnelle, qui souhaitent un accompagnement de qualité pour leur proche, sans avoir à s’épuiser ou faire une croix sur leur vie personnelle et/ou professionnelle.